(article régulièrement mis à jour)
Kurashiki : la Venise silencieuse du Japon
Nichée dans la préfecture d’Okayama, Kurashiki, surnomée "La petite Kyoto aux canaux", déploie ses canaux paisibles entre entrepôts de riz centenaires, demeures de marchands et ponts de pierre arrondis.
Son quartier historique, Bikan, semble figé dans une autre époque : eaux miroitantes, saules penchés, barques glissant lentement… Une esthétique suspendue, presque irréelle. C’est ici que le Japon industriel et commerçant d’antan murmure encore à ceux qui s’y aventurent au crépuscule.
Dans Le Crépuscule de la Veuve blanche, Kurashiki est évoquée à la manière d’un refuge possible, une parenthèse de beauté où l’horreur ne devrait pas pouvoir entrer. Et pourtant…
C'est le siège de l'une de mes scènes préférées du roman, où le personnage principal n'a rien d'humain...